Destination Bouillante

Parc National de Guadeloupe

Le Parc National de la Guadeloupe est ancien, il a été créé en 1989.
D’abord concentré sur les sommets de la chaîne volcanique de la Basse-Terre, il s’est vu attribuer en 2009 la gestion de zones marines protégées : les Îlets Pigeon et le Grand-cul-de-Sac Marin du nord de la Basse-Terre au nord de la Grande-Terre.

Le Parc entretient les sentiers de randonnées de sa zone, recense et protège les espèces animales et végétales, établi les règles de fréquentation et contrôle les zones marines qui lui sont attribuées.
De nombreuses randonnées passant par Bouillante ou accessibles par Bouillante font partie du Parc National.

Mais ce sont surtout les îlets Pigeon qui attirent l’attention du Parc dans notre commune. Les îlets sont cœur de Parc. La pêche y est interdite. Les clubs de plongée et autres activités marines doivent limiter leur présence sur les îlets.
La nécessité de protéger nos fonds marins

L’ensemble formé par les coraux, plantes marines, et poissons côtiers est essentiel à l’écologie sous-marine. Les protéger, c’est aussi protéger leurs prédateurs, les poissons pélagiques (du large) et donc notre réserve de pêche.
Des plongeurs en trop grand nombre sur les sites apportent trop de bactéries étrangères et donnent des coups de palmes involontaires qui détruisent en peu de temps des mois ou des années de croissance. Selon les espèces, un corail pousse de 1 à 3 cm par an ! Poser simplement son doigt dessus peut détruire 1 cm2 de corail. Il s’agit là de notre responsabilité en plus des phénomènes naturels qui sont eux aussi des fléaux.
Le déferlement des vagues provoqué par un cyclone passant au large est très destructeur. Le réchauffement de l’eau provoque la mort des coraux et la prolifération de bactéries et d’algues nocives à cet environnement.

C’est pourquoi le Parc a travaillé avec les clubs de plongée afin d’établir une charte de bonne conduite. Il est notamment interdit de prélever coquillages, plantes et animaux vivants ou morts. Attention, certains coquillages à la vente sont interdits de sortie de Guadeloupe par la douane, notamment les lambis.